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Southern Congo Landrace Sativa

Kidete

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I was lucky to meet a grower who’s breeding a heavy hitter sativa from southern Congo.

The buds produce a flavor that’s similar to coffee combined with an earthy and orange. It was a great experience smoking the southern Congo and I also got to carry some seeds 👍
 

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Roms

Well-known member
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Hey looks good original NLD @Kidete happy growing and thanks for the Vibes!
Buds looks compacted or what??

Have you found different flowering times with some earlier's? I think South of Congo produce the classic longer flowering jungle but farmers from the East have nice hills and even mountains so some Black/Red genetics can be found probably according connection between people there. 1love
 
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Kidete

Active member
Hey looks good original NLD @Kidete happy growing and thanks for the Vibes!
Buds looks compacted or what??

Have you found different flowering times with some earlier's? I think South of Congo produce the classic longer flowering jungle but farmers from the East have nice hills and even mountains so some Black/Red genetics can be found probably according connection between people there. 1love
I wish I knew about the different flowering times but haven't grown it yet. The buds I smoked were covered in red pistils. I've shared some of the photos on my instagram (@eastafricagenes)
 

ahortator

Well-known member
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Dans les coulisses du commerce du chanvre à Kinshasa

La commercialisation et la consommation du chanvre communément appelé “DIAMBA” sont interdites sur le sol congolais. Pourtant, le chanvre est bel et bien présent dans nos cités et quartiers. Où est-il planté ? Comment arrive-t-il à Kinshasa ? Lisapo est allé à la rencontre d’un grossiste et d’un détaillant.

« Kinshasa, capitale de la RD Congo dépend des provinces pour s’approvisionner en denrées de première nécessité ». C’est en ces termes que Papi, ce Kinois fournisseur en gros de chanvre, engage l’interview. « Le commerce du chanvre obéit à la même logique. Nous dépendons essentiellement de trois provinces : le Kongo Central, l’ancienne province du Bandundu et celle de l’Équateur », explique-t-il. Une province émerge du lot grâce à sa proximité avec Kinshasa mais aussi grâce à la qualité de ses produits : « Le chanvre qui provient du Kongo Central reste le plus recherché à Kinshasa à cause de ses effets stimulants et énergisants », précise Papi. Et il ajoute : « Ce chanvre met généralement 12 semaines pour fleurir (environ 3 mois) et quelques jours pour sécher. Il peut pousser jusqu’à atteindre environ 1 mètre et demie de hauteur ».

Certaines zones spécifiques du Kongo Central sont réputées produire le top du top. Le village Nkamuna, à une centaine de kilomètres de Kisantu est considéré comme le berceau du meilleur chanvre de la RD Congo. D’ailleurs, ce village a donné son nom à ce chanvre consommé à Kinshasa. Quand quelqu’un consomme du chanvre qui est fort en teneur et produit les effets escomptés, les Kinois ont coutume de dire « Oyo vrai Nkamuna » (ça c’est du vrai Nkamuna). Quant au chanvre produit ailleurs au Kongo Central, il est baptisé « ndiamba ya mboka mboka » (entendez un « chanvre quelconque »).

Lire aussi : Mungulu, Kubakuba, Manena : Ces plantes qui camouflent l’odeur du chanvre et amplifient sa teneur

Le chanvre produit en province est acheminé à Kinshasa dans des sacs, hermétiquement fermé et caché au milieu d’autres produits de consommation courante, braises, légumes, etc. « Il est vendu au poids. La mesure standard est la boîte de lait de 1.800 grammes. Un sac peut contenir 5 à 7 boîtes de 1.800 g ; le prix varie d’un village à un autre », confie Papi.

Le coût de cet « Or vert » dépend des saisons. « Pendant les 9 mois de saison de pluie (de septembre à mai), il y a abondance », dit Papi. Le prix d’une botte de 1800 grammes dans les plantations se négocie entre 7.500 Fc et 10.000 Fc. Mais pendant la saison sèche, les prix doublent ou triplent dans les plantations. « Tu peux avoir une botte de 1 800 grammes à 15.000 Fc, voire même 25.000 Fc », déclare Papi. Un réseau de distribution confidentiel

La RD-Congo interdit la consommation de chanvre. Alors comment s’y prennent les producteurs de chanvre pour écouler leur marchandise illicite ? Toni, un grossiste, explique. « Depuis les plantations, les colis sont acheminés directement dans les -guichets- (point de vente) pour distribution ou vente auprès des détaillants. Un fournisseur organisé ne peut avoir qu’un seul guichet ».

À la question de savoir pourquoi, Toni révèle que c’est pour échapper à la vigilance de la brigade anti-drogue et mieux contrôler son business. « Ce n’est pas une mince affaire d’être fournisseur », signale Toni qui se targue de détenir 15 années d’expériences. Ces années dans le business lui ont permis de créer une PME spécialisée dans le transport en commun.

Pour intégrer le business, selon Toni, il faut être parrainé. « Car, un non-initié ne peut survivre face à la police des frontières ou à la brigade anti-drogue », insiste-t-il. « Malgré mes années d’expérience dans le milieu, j’entretiens quelques relations utiles au sein des services de la Police. Sinon, c’est la case prison assurée », reconnait Toni. Et il ajoute qu’il faut aussi bien connaître la filière de production de la bonne « substance ».

Lire aussi : Cocaine, héroine, 36 oiseaux, chanvre, diazepam : Ces drogues que consomment les Kinois

Le rôle du grossiste terminé, c’est au tour du –Mogrosso– (dans le jargon kinois, nom donné au petit dealer de quartier) de prendre le relais et de servir les consommateurs. « Comme bien d’autres plantes végétales, la conservation du chanvre dépend des conditions de température et d’humidité » fait savoir Matou, un Mogrosso de Kingabwa : « Le chanvre ne supporte pas une température chaude et il doit être à l’abri des souris et des rats qui en raffolent ».

Le chanvre, communément appelé cannabis, est l’une des plus anciennes plantes connues du règne végétal, en raison de ses caractéristiques botaniques et chimiques et de son utilité dans le traitement de certaines maladies. Il est l’un des premiers stupéfiants consommés par les Kinois.



Behind the scenes of the hemp trade in Kinshasa

The marketing and consumption of hemp commonly known as “DIAMBA” is prohibited on Congolese soil. However, hemp is indeed present in our cities and neighborhoods. Where is it planted? How does he get to Kinshasa? Lisapo went to meet a wholesaler and a retailer.

“Kinshasa, capital of DR Congo, depends on the provinces to supply itself with essential foodstuffs.” It is in these terms that Papi, this Kinshasa wholesale supplier of hemp, begins the interview. “The hemp trade follows the same logic. We essentially depend on three provinces: Kongo Central, the former province of Bandundu and that of Équateur,” he explains. A province stands out from the crowd thanks to its proximity to Kinshasa but also thanks to the quality of its products: “The hemp that comes from Kongo Central remains the most sought after in Kinshasa because of its stimulating and energizing effects,” specifies Papi. And he adds: “This hemp generally takes 12 weeks to flower (around 3 months) and a few days to dry. It can grow to about 1 and a half meters in height.

Certain specific areas of Kongo Central are renowned for producing the best of the best. The village Nkamuna, about a hundred kilometers from Kisantu, is considered the cradle of the best hemp in DR Congo. Moreover, this village gave its name to this hemp consumed in Kinshasa. When someone consumes hemp which is high in content and produces the expected effects, the Kinois are accustomed to saying “Oyo real Nkamuna” (that’s real Nkamuna). As for the hemp produced elsewhere in Kongo Central, it is called “ndiamba ya mboka mboka” (meaning “any hemp”).

Read also: Mungulu, Kubakuba, Manena: These plants which camouflage the smell of hemp and amplify its content

Hemp produced in the provinces is transported to Kinshasa in bags, hermetically sealed and hidden among other everyday consumer products, embers, vegetables, etc. “It is sold by weight. The standard measure is the 1,800 gram can of milk. A bag can contain 5 to 7 boxes of 1,800 g; the price varies from one village to another,” confides Papi.

The cost of this “Green Gold” depends on the seasons. “During the 9 months of rainy season (September to May), there is abundance,” says Papi. The price of a bunch of 1800 grams in the plantations is negotiated between 7,500 Fc and 10,000 Fc. But during the dry season, prices double or triple in the plantations. “You can have a bunch of 1,800 grams for 15,000 Fc, or even 25,000 Fc,” says Papi. A confidential distribution network

DR Congo prohibits the consumption of hemp. So how do hemp producers go about selling their illicit merchandise? Toni, a wholesaler, explains. “From the plantations, the packages are sent directly to the -windows- (point of sale) for distribution or sale to retailers. An organized supplier can only have one window.”

Asked why, Toni reveals that it is to escape the vigilance of the anti-drug squad and better control his business. “It’s not an easy task to be a supplier,” points out Toni, who prides himself on having 15 years of experience. These years in business allowed him to create an SME specializing in public transport.

To enter the business, according to Toni, you need to be sponsored. “Because an uninitiated person cannot survive facing the border police or the anti-drug squad,” he insists. “Despite my years of experience in the field, I maintain some useful relationships within the Police services. Otherwise, it’s guaranteed prison time,” recognizes Toni. And he adds that you also need to know the production chain of the right “substance”.

Read also: Cocaine, heroin, 36 birds, hemp, diazepam: These drugs consumed by the people of Kinshasa

The role of the wholesaler completed, it is the turn of the –Mogrosso– (in Kinshasa jargon, name given to the small neighborhood dealer) to take over and serve consumers. “Like many other vegetable plants, the conservation of hemp depends on the conditions of temperature and humidity” says Matou, a Mogrosso from Kingabwa: “Hemp cannot withstand hot temperatures and it must be protected from mice and rats who love them.

Hemp, commonly known as cannabis, is one of the oldest known plants in the plant kingdom, due to its botanical and chemical characteristics and its usefulness in the treatment of certain diseases. It is one of the first narcotics consumed by the people of Kinshasa.
 
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