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Les risques du cannabiculteur?

maxibiogreen

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Bonjour à tous,,,

Je démarre cette thread car j'aurais aimé avoir un peu plus d'info sur les risques encourus lorsque les flics debarquent chez un cannabiculteur européen.
Est ce que vous avez des connaissances ou experiences à partager à ce sujet?
 

Roms

.bzh
Veteran
:dance013:Les pensées sont créatrices Max' ; Arrêtes d'y penser stp!

L'Auto-prod c'est zero business et roule ma poule :ying:

edit : Vade retro money, get away :headbange
 

maxibiogreen

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Slt Roms,

c'est une question de connaissance pas une histoire de stress et vu que tu en entends de toutes les couleurs à ce sujet j'aimerais avoir une vague idée des lois concernant ce sujet.
En Angleterre par ex si tu as jusqu'à 50 pieds chaque pied a une équivalence de 100 g si tu les dépasses chaque pied est consideré comme un kg.
Ce n est pas la même chose n'est ce pas?
Et bien si des subtilités de ce genre existent dans different pays en Europe je serais heureux de les connaitre et je pense que d'autre le seront aussi.
 

maxibiogreen

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Laugan,,

tu cites en 6 qu'il faut connaitre le droit mais sachant que toutes les femmes/hommes n'ont pas tous un doctorat en droit pourrais tu demander à ta moitié de nous donner quelques ficelles que nous devrions tous connaitre dans le sens des points dont tu as parlé dans ton dernier post?

As tu déjà eu ou entendu parler de résultats positifs concernant la façon de nier que tu as évoqué?

Merci

Je me rends compte qu'il y a une méconnaissance importante dans ce domaine de la part des cannabiculteurs (moi le premier) alors que nous devrions tous connaitre les démarches à suivre quand les "sous fifres cognent à la porte"....
 

gegessh

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logiquement si tu fait de L' AUTOPROD et que tu prouve que tu ne vends rien! que ton casier est vierge.

tu sera juge comme un cultivateur jardinier plutot qu'un vrai producteur de narco comme les labo de coca taz ect
 

maxibiogreen

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logiquement si tu fait de L' AUTOPROD et que tu prouve que tu ne vends rien! que ton casier est vierge.

tu sera juge comme un cultivateur jardinier plutot qu'un vrai producteur de narco comme les labo de coca taz ect


Heureusement, non?
 

RideTheCloud

New member
Pour tous ceux qui se posent des questions sur les nouvelles loi, entre autre internet ses limites et le post de photos, jdc, autre sur des fofos cannabiques :
Quoi qu'en dise laughan anar comme moi, allez voir ma dermière gav d'il y a 3 jours...
à cause d'un jdc de 2007 sur can....eed....

https://www.icmag.com/ic/showthread.php?t=209895

Je reviens sur le fait de faire comprendre la nécessité de consommer du canna, Laugan tu est dans le vrai, il est important de dire que tu ne consomme pas du soir au matin pour t'envoler toute la journée, mais bien pour une aide "thérapeutique" qui t'aide à assurer un peu mieux les les jours de douleurs (dans mon cas c'est difficile de vous en parler....)
Mais certaines personnes comprennent que fumer, est moins aggravant pour ton cas (et accsessoirement bénéfique) que te t'enfiler 15 bières, 6 whisky pour t'aider.... (j'exagère un peu mais l'idée est là)
Paix
 
Last edited:

thugpoet

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non !

cependant tu peux rechercher une jurisprudence dans les antilles du début des années 2000 sur la culture en " etat de necessité". C'est basé sur le fait que tu es dépendant du produit ( il faudrait être con pour le nier c'est tellement vrai ) et que tu répond à un besoin vital comme la faim. C'est royal.

non pour la voie "royale" donnée je serais le premier à la défendre comme moyen de pointer l'hypocrisie du systeme judiciare français puis je ferais appel à la liberté de culte et enfin au droit à l'insurection et au final je me suiciderais dans le tribunal en criant vive pétain hitler et j'encule dieu et toute sa race de sous merde humaine...en lachant un gros pet.

:thank you::thank you::thank you:

j'ai de mauvais rapports avec les juristes en général et avec tout le monde en particulier. Irracible immortel qui a fini par retirer son mask

f'em all
Désolé pour le deterrage mais MDRRRR le comm quoi
 

Mr Freeze

New member
les flics débarquent chez toi. tu as du matos et des plantes mais tu n'es pas accusé de commerce ( point important).

1) contrairement aux apparences tu ne fumes pas de cannabis.
2) tu cultives du chanvre agricole à <1% thc pour produire des graines éventuellement pour nourir des serins ou autres oiseaux ( tu n'a pas de volatiles chez toi ? qu'à celà ne tienne tu as l'intention d'en avoir le refuter serait un procès de non intention donc d'intention). Tu as le droit aussi de cultiver pour ton bon plaisir ces graines trouvées à la jardinerie locale.
3) ne pas discuter avec les flics. nier en bloc avec le sourire et le détachement.
4) se tenir aux fait jusqu'au bout sans avocat ( point très important ils sont les complices des juges etc.)
5) ne jamais lâcher
6) connaitre le "droit" est important ( ma femme a un doctorat en droit pénal ça aide ...elle fume bien sur lol et gobe des cartons aussi a ha hah aha h ah )

7) bien leur faire comprendre qu'ils ne sont qu'une foutue bande d'esclaves !

bonne chance à tous et vive l'anarchie

il est mignon...
 

trashteam

New member
bonjour,


Je me permet ce sacré déterrage car je pense qu'il pourra intéresser la communauté.
Je vous conseil d'allumer un bon spliff car c'est long!



En juillet 2013 je me suis prendre en flagrant délits sur mon spot outdoor, une guérilla dans un bosquet de ronçe.
Il y avait une dizaine de plant, mes landraces que j'avais ramené de mes précédent voyage au maroc et au burkina faso, des thaï/haze*skunk de sam the skunkman, de la taskenti et de l'afghani#1.

J'étais bien vénere pour mes landraces qui avez une importance toute particulière pour moi. J'avais d'ailleurs commençé un chouette jdc sur le site cannaway et discuté avec jgl, flyinglion, kaiki et compagnie au sujet de ma burkinabaise sur le forum cannabiogen.

J'avais plein de projet pour ma ptite landrace, de l'avoir définitivement perdu c'est ça qui m'a le plus traumatisé dans cette histoire.



Les gendarmes m'attendais sur mon spot, cachés et habillés en militaire, on aurait dis une opération anti narco au mexique!

Ils ont pris le sécateur et la scie arboricole que j'avais dans mon sac et m'ont mis à contribution (les bâtards) pour tout cut et mettre dans des sacs poubelles.

Ils prenaient des photos de tout et rigolaient bien en s'auto congratulant.

Pour eux c'était clairement l'affaire du siècle.



Ensuite il m'ont expliqué que c'était soit je les autorisaient a perquisitionner direct chez moi, soit j'allais en cellule et la perquisition serait faite à 6h le lendemain matin.
Au vu de la situation très compliqué pour moi, je les ai autorisé a venir chez moi direct.
Heureusement ils n'ont pas mis les gyrophare en arrivant dans le quartier avec leurs 2 kangoo de flics.



Ma copine était grave choquée de me voir arrivé menotté à la maison entouré de 5-6 flics.

Ils ont bien joué les cow boys, mains sur le pistolet à la ceinture en lui intimant à ma copine de ne pas bouger pendant qu'ils regardaient dans la maison.
A un moment ils ont voulus monter à l'étage mais ma femme qui pleurait leur a demandait de ne pas le faire car ma petite fille d'un an y dormait.
Ils ont accepté, et c'était bien là le seul moment d'humanité de leurs part.


Ils m'ont demandé s'il y avait d'autre stupéfiants à la maison et c'est là que je les ais guidé vers une pièce du sous sol où se trouvaient tout mes pm et mes différents cuts en flo et croissance.


Ils jubilaient comme des sagouins devant mon "jardin de drogué" comme ils se plaisaient à répéter.
Ils ont démonté tout mon matos et ont fait plusieurs voyage jusqu'aux bagnoles pour tout balancer dedans. Moi je restais avec les autres flics dans ma pièce de culture.


Ils étaient sidérés de voir ça, je pense que c'était une première pour eux, je voyais bien qu'ils me prenaient pour un dangereux trafiquant, j'avais beau leurs dire que j'étais un passionné de génétique qui au final ne fumait pas tant que ça, mais ils en avaient rien à foutre, ils photographiaient tout et appeler leurs collègues restaient au poste pour se faire mousser d'une si belle prise.


D'être tombé sur mon petit carnet de bord de culture les a bien fait marrer mais ne les a pas convaincu pour autant que je n'étais pas le dealer qu'ils pensaient avoir chopé.
Un des flics a aussi trouver tout mes livres (j'attends une récolte, les très riches heures du cannabis, et bien d'autres livres du même acabit).


Ils avaient pas envie de s'faire chier à démonter la box alors ils lui ont mis 2-3 coups de cutter trouvé sur place pour être sur que je ne puisse pas la réutiliser.


Ils m'ont demandé si y'en avait ailleurs, du coup je leurs ait montré le "séchoir" dans l'ancien wc du sous sol, ils ont tout embarqués, ce qui séchait et ce qui y'avait en curing en pots en verres.
Ils ont aussi découvert mon album photos "cannabiques" avec tous les reports depuis mes 16 ans mais ont oubliés de l'embarquer au moment du départ (ouf!).
Ils ont aussi trouver une balance, pas que je sois un trafiquant, mais vous savez ce que s'est, on aime bien connaitre son ratio W/gr à chaque récoltes.



Un fois au poste ils m'ont fait mettre à poil complet, ont remarqués mon tatouage en spirale dans le dos et m'ont demandé le plus sérieusement du monde si tout les membres de mon "équipe" avaient le même tatouage.

J'étais affligé, ils déliraient a mort sur le fait qu'ils avaient fait tomber la tête d'un réseau de trafic de cannabis, j'étais tellement abasourdis/choqués que je me croyais dans un film, j'étais totalement à côtés de la plaque, j'avais l'impression que cela arrivait a quelqu'un d'autre que moi, c'était hyper chelou.
Selon eux y'avait 400g de weed sèches chez moi (pas possible ils ont du peser les bocaux avec!), et que la présence d'une balance indiquée un trafic.





Ils ont trouvés quelques messages tendancieux dans mon tel mais rien de grave, par contre durant tout l'interrogatoire ils voulaient que je leurs dise a qui je vendais, qui y'avais d'autre dans le "réseau".

Ils m'ont dis que j'avais le droit à un médecin et un avocat mais que cela allait prendre du temps car j'en avait pas un attitré (qui en a un d'ailleurs?) et que ce serait compliqué de le faire venir jusqu'au poste blablabla...bref ils m'ont bien fait comprendre que si je renonçait à ce droit ça serait plus simple pour la suite (les enculés!).
J'étais tellement accablé que j'ai accepté.



La présence de la balance ne jouait clairement pas en ma faveur, et c'est vrais que j'avais déjà dépanné des potes mais sans plus.
Ne voulant absolument pas devoir donner les noms de mes potes j'ai inventé une histoire comme quoi j'vais bougé à un teknival à côtés de chez moi durant l'été et que j'avais vendus un petit peu.
C'était faux mais enfin j'avais la paix, ils avaient entendu ce qu'ils voulaient, ils m'ont filé un casse dalle triangle et un verre d'eau, m'ont payés une clope dehors (je ne fume pas de tabac pur mais ça m'a fait grave du bien de plus être en interrogatoire).
Là t'as un flic, celui qui m'avait filé la clope, qu'a commençé à me faire gentiment la moral, il prenait la posture du gentil flic, en me disant que ça se passerait mieux demain avec le "méchant flic" pour le 2ème interrogatoire (ha bon y'en aura un 2ème?!) si je lui disais vraiment à qui je vendais.
Il faisait tellement son gentil que j'ai faillis lui dire qu’occasionnellement je dépannais des potes, mais je me suis ressaisis à temps.


Ils m'ont fait enlever ceinture et mes lacets et m'ont fait rentrer dans ma cellule, avec un superbe lit...en béton!
Je pensais pas que je pourrais réussir à m'endormir comme ça comme un clochard, sur du dur, mais j'étais tellement éprouvé nerveusement, qu'après avoir tenté de déchiffrer quelques inscriptions sur les murs, je me suis endormie direct!


Toute les heures t'as un flics qui venait voir si je faisait pas de grabuge et que je dormais bien, a chaque il me réveillait le bâtard, il m'ont même réveiller en pleine nuit pour me forçer à pisser!


Le lendemain matin, hop 2ème interrogatoire, le méchant flic faisait son vénere pour me faire dire que je vendais en masse, mais c'était tellement faux que je n'avais pas à forçait le talent pour dire la vérité.



En milieux de matinée ils m'ont laissé appeler ma copine pour qu'elle vienne me chercher.


Le jugement à eu lieux en octobre, mon avocat avec qui j'avais préparé ma défense n'est même pas venus au jugement et c'est fait représenté (on croit rêver!, je l'ai quand même payé 360e pour 1/2h d'audience!).
On m'a conduis dans une antichambre au sous sol du tribunal de grande instance, dans un petit bureau, où le délégué du procureur m'a grave fait le morale de manière très agressive, me disant que je je faisait perdre un temps précieux à la justice et blablabla et blablabla, et que pour lui c'était évident que j'allais finir en maison d'arrêt.
Il m'a demandé si j'acceptais la procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, je lui ais dit oui, de toute manière je l'avais déjà dits à mon avocat.


Ca ma mis en panique d'un coup, j'ai pensé a mon enfant d'un an et à ma copine, à ce que j'allais devoir dire à ma famille qui n'étais pas au courant, et c'est tout flageolant que je me suis présenter devant le juge.


Le plus surprenant c'est que je me souviens à peine du procès, je sais juste qu'à la fin la juge m'a demandé si j'avais quelquechose à ajouté, je me suis excusé d'avoir fait perdre du temps à la justice!^^.
J'ai demandé a la personne qui représentait mon avocat quelle était ma peine, car j'étais tellement dans un état second et avec tout leur charabia, ben j'avais rien compris.
Il m'a dits "4 mois d'emprisonnement délictuel avec sursis", j'étais trop happy, mais tellement secoué que je n'ai pas sauté au plafond pour autant.


Le greffier m'a donné la décision manuscrite à la fin du procès et quand je l'ai lu dans ma voiture plus tard j'ai halluciné : je n'avais été jugé que pour ces 2 motifs : "usage illicite de stupéfiant" et "cession ou offre non autorisée de stupéfiant", pas pour production!!!


Je n'ai jamais su pourquoi ils n'ont pas retenus cette charge contre moi malgré le flagrant délit sur mon spot et la perquisition chez moi!


Voilà mon pavé, je ne l'ai pas écris pour faire mon "vieux briscard" mais maintenant vous savez comment ça se passe en vrais quand ça arrive.
 

Pepé The Grower

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Production c'est les assises...du coup il t 'y envoie pas...des fois que un jury populaire te relaxe :)

Je delire pas, c'est serieux. J'avais lu le speech d'un avocat expliquant que tu a le droit a etre jugé par le tribunal le plus competent rapport a la peine/delit/crime. Et pour production c'est les assises si tu reclame. un truc dans le genre.

Tiens, j'ai retrouvé:

Puisque l’infraction de production et fabrication illicites de stupéfiants fait partie des infractions criminelles, certaines règles spécifiques sont applicables. En effet, pour les crimes, une instruction s’avère obligatoirement diligentée et le procès prend place devant la Cour d’assise. En outre, la tentative se trouve toujours punissable en matière de crime.

Et voila pourquoi les bleus voulaient connaitre ton gang:
Lorsque l’infraction s’avère commise en bande organisée, la répression relève alors du régime de la criminalité organisée. La répression se fait donc selon un régime dérogatoire de droit commun.
Ce régime permet des actes d’enquête exceptionnels comme :

— a.) Des perquisitions et saisies en dehors des heures normalement prévues (entre 6 et 21 h) sur autorisation du juge des libertés et de la détention (JLD).

— b.) Des infiltrations policières (article 706-81 et suivants du code de procédure pénale)

— c.) Des enquêtes policières sous pseudonyme (article 706-87-1 et suivants du code de procédure pénale)

— d.) Des interceptions policières de correspondances par voie de communication électronique et recueil des données de connexion (article 706-95 et suivants du code de procédure pénale)

— e.) Des fixations d’images par les enquêteurs et des sonorisations (article 706-96 du code de procédure pénale)

— f.) Des captations policières de données informatiques (article 706-102-1 du code de procédure pénale)

Le régime de la garde à vue suit également un régime dérogatoire au droit commun. En effet, la garde à vue peut se voir prolongée au-delà de 24 h jusqu’à 96 h sur autorisation du juge d’instruction dans le cadre de l’information judiciaire.
 
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